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Migrations

Mat Chivers

Commissaires: Jean-François Bélisle et Anne-Marie St-Jean Aubre

Suite à une première présentation au Musée d'art de Joliette en 2018, l'exposition Migrations poursuit son chemin à Arsenal art contemporain Montréal. À travers la création d'une série de dessins, Mat Chivers a poursuivi son travail ce printemps dans le cadre d'une résidence à Arsenal art contemporain Montréal.

Il y a plus de deux ans, le sculpteur anglais Mat Chivers était en résidence de production au Québec, afin de créer un nouveau corpus d’œuvres en dialogue avec le milieu de l’intelligence artificielle, en pleine ébullition à Montréal. Dès son arrivée, Chivers a pris la route pour découvrir le territoire québécois, qu’il n’avait encore jamais visité, longeant le fleuve jusqu’à Tadoussac pour bifurquer vers les terres en direction du réservoir Manicouagan, où on lui a parlé d’un minerai très particulier : l’impactite. Les collaborations sont nombreuses et essentielles à la mise en place de cette exposition, qui a impliqué, entre autres, le travail de programmeurs en intelligence artificielle, la complicité de céramistes, la participation de spécialistes en numérisation 3D et le travail de professionnels en taille de pierre à l’aide de scies robotisées. Pourtant, c’est moins les prouesses technologiques qui font l’intérêt du projet que les enjeux plus larges qu’il soulève : comment les développements de l’intelligence artificielle affecteront-ils nos vies? Comment nous aident-ils à cerner et à nommer ce qui est le propre de l’être humain?

L’exposition Migrations est composée de trois éléments : un important ensemble sculptural, une vidéo et des diptyques de dessins, dont certains ont été produits lors d’une résidence que l’artiste a complétée à Arsenal art contemporain Montréal au printemps dernier. À sa source, l’intuition que le toucher, qui permet d’entrer directement en relation avec notre milieu de vie, est un sens fondamental de l’expérience humaine que l’intelligence artificielle ne pourra jamais réellement comprendre. Le titre Migrations réfère ici à la migration des informations à travers la matière, mais également au processus qui fait passer d’un niveau de conscience à un autre. 

Migrations est produite et mise en circulation par le Musée d’art de Joliette. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien financier et technologique de Element AI, Duchesne Lac-Mégantic, Groupe Omégalpha, USIMM, l’Université Concordia, Halo Création, C2 Montréal, UNTTLD, Marylise Parent, Jean-Daniel Sylvestre, Jean-François Bouchard et Arsenal art contemporain Montréal.

Mat Chivers - Migrations

Vue d’installation
Photographie par Romain Guilbault

01 / 13

Le Rêve, 2018, Ed. 1/4

Vidéo à canal unique en boucle avec version audio française et anglaise, 11 min.
Photographie par Romain Guilbault

02 / 13

Mat Chivers - Migrations

Vue d’installation
Photographie par Romain Guilbault

03 / 13

Migration, 2018

Impactite, argile non cuite,
66 ⅞" x 267 ⅝" x 366 ⅛" (170 x 680 x 930 cm)
Photographie par Romain Guilbault

04 / 13

Migration, 2018, Impactite - Vue de détail

argile non cuite,
66 ⅞" x 267 ⅝" x 366 ⅛" (170 x 680 x 930 cm)
Photographie par Romain Guilbault

05 / 13

Mat Chivers - Migrations

Vue d’installation
Photographie par Romain Guilbault

06 / 13

Mat Chivers - Migrations

Vue d’installation
Photographie par Romain Guilbault

07 / 13

Where Do I End and You Begin (barn swallow), 2018

Charbon sur papier,
59 ¾" x 96 ¾" (152 x 246 cm)
Photographie par Paul Litherland

08 / 13

Where Do I End and You Begin (barn swallow), 2018

Charbon sur papier,
59 ¾" x 96 ¾" (152 x 246 cm)
Photographie par Paul Litherland

09 / 13

Where Do I End and You Begin (eastern loggerhead shrike), 2019

Charbon sur papier,
59 ¾" x 96 ¾" (152 x 246 cm)
Photographie par Paul Litherland

10 / 13

Where Do I End and You Begin (ruby-throated hummingbird), 2019

Charbon sur papier,
59 ¾" x 96 ¾" (152 x 246 cm)
Photographie par Paul Litherland

11 / 13

Where Do I End and You Begin (human brain), 2019

Charbon sur papier,
59 ¾" x 96 ¾" (152 x 246 cm)
Photographie par Paul Litherland

12 / 13

Where Do I End and You Begin (surface of the Fleuve St Laurent at Tadoussac), 2019

Charbon sur papier,
59 ¾" x 96 ¾" (152 x 246 cm)
Photographie par Paul Litherland

13 / 13

À propos de l'artiste

L’artiste britannique Mat Chivers s’intéresse aux phénomènes fondamentaux qui existent au-delà de la surface des choses et à la façon dont ces phénomènes informent notre expérience du monde. Mat Chivers a participé à des résidences d’artiste en Italie (2016), en Afrique du Sud (2014) et en Angleterre (2013 et 2009). En 2014, il a reçu une commande de sculpture pour le nouvel édifice du Mathematical Institute de l’Université Oxford, projet duquel a émergé sa méthode de travail, devenue depuis emblématique de son approche.

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